Pathologies hivernales

Seules des analyses spécifiques en laboratoire qui décèlent avec certitude les différents agents pathogènes pourront répondre à cette question. Au quotidien, on fait la différence en se référant à la sévérité des symptômes et de l’évolution de la maladie : une vraie grippe débute le plus souvent brutalement par des maux de tête violents et des douleurs marquées dans les membres, une forte fièvre et une toux sèche. En revanche, l’état grippal est beaucoup moins virulent et entraîne rarement des complications sérieuses. 
Il existe un riche inventaire de plantes médicinales qui, par leurs propriétés, vous soutiendront dans votre processus de guérison de l’état grippal. Ainsi, les tisanes à base de camomille, de menthe, de sauge et de romarin ont une action anti-inflammatoire. En dilution homéopathique, ces plantes se transforment en médicaments, indispensables de la trousse homéo familiale.

La fièvre est un symptôme fréquent des refroidissements. Souvent, on veut la combattre directement avec des médicaments. Or, l’augmentation de la température corporelle est une réaction de défense efficace du corps face aux agents pathogènes. La fièvre active le métabolisme et le système immunitaire. 
Les symptômes désagréables d’un rhume avec fièvre seront plus supportables grâce aux remèdes maison (inhalations, tisanes, bouillons) et aux médicaments appropriés.

En cas d’état grippal, un sommeil nocturne paisible est un remède efficace. Mais que faire quand une toux tenace vous fait perdre un sommeil si nécessaire ? À cela s’ajoutent souvent des douleurs pectorales dues à une musculature respiratoire crispée. 
A savoir : la toux est une réaction salutaire du corps car elle dégage les voies respiratoires. Une toux productive permet l’expectoration du mucus et procure ainsi un soulagement de façon naturelle. En cas de toux sèche, irritante, une solution thérapeutique permettant de réduire la fréquence des quintes peut être envisagée.

Rien ne va plus ? Le nez est bouché et la respiration difficile ? Le rhume est pénible mais bénin la plupart du temps. Souvent, sous l’effet d’un dessèchement des muqueuses nasales, le nez perd sa fonction naturelle d’auto-nettoyage et un virus peut venir s’y loger. En réaction, les muqueuses enflent et produisent plus de sécrétions que les agents pathogènes ne peuvent en évacuer : résultat, le nez coule. C’est là une réponse efficace des défenses immunitaires. Pour soulager un nez encombré, on peut humidifier à intervalles réguliers les muqueuses nasales, par exemple avec une douche nasale et un spray nasal isotonique.