Ils font régulièrement la une des journaux et malheureusement leur liste ne fait que s’allonger. Pour vous aider à traquer les indésirables, voici les nombreux actifs à fuir selon leurs méfaits.
Commençons avec les perturbateurs endocriniens, les plus dangereux, puisqu’ils sont suspectés d’interférer avec notre système hormonal et de dérégler le fonctionnement de notre organisme. Il s’agit du BHA, butylparaben, propylbaraben, parahydroxybenzoate, p-hydroxybenzoate, ethylhexyl methoxycinnamate, triclosan, benzophenone-1, benzophenone-3, cyclopentasiloxane, cyclotetrasiloxane, cyclomethicone et le BHT.
Ensuite vient la famille des phtalates qui sont aussi des perturbateurs endocriniens avérés. Ils se présentent sous la dénomination suivante : butyl benzyl phtalate ( BBP), dibutyl phtalate (DBP), diethyl phtalate (DEP), Dimethyl phtalate (DMP) et Dioctyl phtalate ( DOP).
Poursuivons avec les substances classées dans les « allergènes » pour les réactions cutanées qu’elles ont engendrées : le methylisothiazolinone (MIT) qui est interdit depuis février 2017, le methytlchloroisothiazolinone, le p-phenylenediamine, le sodium lauryl sulfate et l’ammonium lauryl sulfate.
Le phenoxyethanol est un conservateur à éviter en particulier chez la femme enceinte ou chez le jeune enfant.
Enfin, les huiles minérales sont pointées du doigt par leur origine – elles sont issues de la pétrochimie – et leur bienfait très limité sur la peau. « Elles forment un film occlusif sur la peau qui limite la perte insensible en eau, mais n’apportent aucun élément nutritif. Elles se déposent sans interagir avec l’épiderme. En revanche, elles ont un impact écologique désastreux » regrette Coralie Eckentschwiller, chargée de formation chez Weleda France. On les retrouve dans la liste INCI sous le nom de paraffinum liquidum ou petrolatum.