Chez Weleda, nous avons fait le choix des huiles végétales, car elles ont des atouts non négligeables par rapport aux autres. Cependant sur le marché, il existe plusieurs types d’huiles :
• Les huiles minérales
Dans le réseau conventionnel, les huiles minérales ont souvent la préférence des industriels de la grande distribution, en pharmacie et même en réseau sélectif, car elles présentent certains atouts. D’abord, elles sont bon marché, ensuite, elles offrent une bonne stabilité ce qui permet de les intégrer facilement dans de nombreuses formules. Employées depuis longtemps, elles ont prouvé leur innocuité sur la peau. Elles possèdent un fort pouvoir occlusif en formant un film qui retient l’eau dans les cellules. Cependant, elles sont inertes et n’interagissent pas avec notre épiderme. Elles ont un pouvoir hydratant qui se contente d’agir en surface et n’apportent aucun élément nutritif. Leur origine peut être un frein, car elles sont issues de la pétrochimie et peu ou pas du tout biodégradables.
• Les silicones
Autres actifs présents dans les formules ils sont obtenus après transformation chimique du silicium. Eux aussi offrent une bonne stabilité et ont une action filmogène sur la peau retenant ainsi l’hydratation. Leur toucher doux, agréable et non gras séduit les formulateurs. En revanche, ils sont peu ou pas du tout biodégradables et n’ont qu’une très faible affinité avec notre peau.
• Les huiles végétales estérifiées
Enfin, il existe des huiles végétales estérifiées présentes dans certaines formules biologiques. « Ces dernières ont subi une transformation. À l’origine, il s’agit d’huiles végétales dont on a prélevé les triglycérides pour les modifier chimiquement afin d’obtenir un toucher sec, proche de celui des silicones. Seulement avec cette modification, elles ont perdu une partie de leurs nutriments essentiels comme les phytostérols ou les flavonoïdes » complète Laetitia Redel, Docteur en biologie et coordinatrice formation chez Weleda France.