Le laboratoire Weleda a été visé au sein d’un article intitulé « Cancer : Weleda au cœur d’un scandale de la médecine anthroposophique » publié le 14 mai 2019 sur le site internet de Sciences et Avenir.
Les interprétations inexactes et amalgames manifestes présents dans cet article, au même titre que le prétendu « scandale » dénoncé, apparaissent tout aussi peu respectueux à l’égard de Weleda que des patients eux-mêmes pour lesquels les contre-vérités énoncées ne pourront qu’être sources d’inquiétudes.
Dans la mesure où cet article adopte sciemment un ton alarmiste, le laboratoire Weleda entend avant toute chose rassurer les patients, rétablir la vérité et démentir l’existence de ventes contraires à la réglementation, au même titre que le prétendu caractère dangereux du Viscum album fermenté.
Ce sont les raisons pour lesquelles WELEDA a souhaité l’insertion du présent droit de réponse, conformément aux dispositions des lois du 29 juillet 1881 et du 21 juin 2004.
Sur l’absence d’interdiction à la vente du Viscum album fermenté.
L’article prétend que le produit n’est plus autorisé à la vente depuis 2018, insinuant que c’est en contradiction avec la réglementation que Weleda commercialise le produit.
Cette information est totalement erronée : Weleda dispose bien de toutes les autorisations requises.
C’est sur le fondement d’une autorisation d’importation délivrée par l’ANSM que Weleda distribue ce produit pour les quantités autorisées. En aucun cas ce médicament n’a été interdit à la vente. Il faut préciser que l’importation (et aussi l’exportation) par un établissement pharmaceutique constitue une opération courante, et fait l’objet d’un encadrement légal précis et rigoureux qui permet à l’autorité sanitaire de contrôler notamment la sécurité du produit.
Weleda souhaite préciser que, dans la mesure où le laboratoire Iscador AG titulaire et exploitant du médicament Viscum album fermenté a souhaité en reprendre la distribution en 2019, la question du renouvellement des autorisations par Weleda n’est donc plus d’actualité.
C’est ainsi que la Directrice scientifique de Weleda a pu indiquer que l’autorisation n’avait pas été renouvelée, car non sollicitée par Weleda. Elle a en outre précisé que la commercialisation des stocks restant s’effectuerait dans la limite de validité du produit.
Sur la prétendue dangerosité du Viscum album fermenté.
Par des raccourcis que Weleda considère trompeurs, l’article fait état d’événements dramatiques pour mettre en doute la sécurité du produit. C’est une lecture erronée et partielle des décisions de justice qui a conduit le journaliste à en conclure que le Viscum album fermenté serait un produit «dangereux pour les malades» et responsable «d’effets indésirables graves». Une étude rigoureuse de ces décisions (accessibles sur le site du Conseil de l’Ordre ou sur simple demande) permet d’en conclure que c’est en réalité l’absence de mise en garde par le médecin s’agissant de la nécessité de poursuivre les traitements tels que la chimiothérapie, en sus de l’administration d’injection de Viscum album fermenté comme traitement complémentaire, qui est l’origine de leur condamnation, et non pas le produit en lui-même.
Faire l’amalgame avec un risque lié au produit lui-même est dépourvu de fondement scientifique et judiciaire.
Weleda rappelle que les pathologies cancéreuses requièrent une prise en charge médicale au moyen de traitements conventionnels appropriés de chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, chirurgie... En aucun cas, le Viscum album fermenté ne peut être une alternative à de tels traitements.
Quant à sa prescription en complément d’un traitement conventionnel, elle est placée sous la responsabilité du médecin. Par ailleurs, conformément aux exigences réglementaires, Weleda dispose d’un système de pharmacovigilance et a régulièrement soumis ses données aux autorités, notamment dans le cadre des demandes d’importation. Celles-ci confirment le bon profil de sécurité de Viscum album fermenté.
De fait, le profil de sécurité du Viscum album fermenté est abondamment documenté et rassurant, même si, comme pour tout médicament, une réaction d’hypersensibilité ou d’allergie est possible.
Sur les conditions de prescription et d’utilisation.
Le Viscum album fermenté est disponible uniquement sur prescription médicale. Cette prescription doit garantir les conditions de sécurité pour les patients. Conformément à la réglementation, le produit ne doit être délivré que sur l’ordonnance d’un médecin qui est contrôlée par un pharmacien (le laboratoire Weleda ne pouvant pour d’évidentes raisons de secret médical, avoir accès à l’ordonnance). Et c’est pourquoi Weleda déplore qu’une officine n’ait pas respecté l’exigence d’une prescription comme condition de délivrance et invite les professionnels à la vigilance.
Sur le prétendu lobbying.
L’article prête à Weleda des intentions de stratégie d’influence particulièrement élaborées, lesquelles ne relèvent que de l’imagination de son auteur. En tant que laboratoire fabriquant et exploitant des médicaments homéopathiques et de phytothérapie, dont certains sont issus de la tradition médicale anthroposophique, il est normal que Weleda soutienne la recherche clinique, l’information médicale et qu’elle se rapproche d’experts reconnus. C’est en toute transparence que cela est fait, dans le respect de l’éthique et des règles légales en la matière.
Weleda subit depuis plusieurs mois des attaques injustifiées, d’un parti pris et d’une violence toute particulière contre son origine anthroposophique, ses produits et ses valeurs qui portent atteinte à son éthique et à sa réputation.
Weleda fonde son approche sur le respect de l’être humain et de la nature, et propose des médicaments, des compléments alimentaires et des cosmétiques naturels et biologiques adaptés aux besoins des professionnels de santé et des patients. Son offre thérapeutique n’est pas proposée comme une alternative mais s’inscrit dans le cadre d’une approche intégrative de la santé et complémentaire de la médecine conventionnelle.