Romarin

Dans l’Antiquité, le romarin – littéralement «rosée de la mer» en grec – était davantage utilisé pour ses vertus cultuelles que médicinales et servait d’ornement rituel pour les hommes et les dieux. Au Moyen-Âge, on découvrit l’effet curatif de l’huile essentielle. Le romarin résiste à la chaleur et au froid, son parfum stimule les forces vitales et soulage les états d’épuisement.

Afin de favoriser le développement de cette production tout en assurant ses approvisionnements à moyen terme, Weleda s’est engagé dans un partenariat à long terme avec Ecoaromuz. Weleda a ainsi préfinancé la construction d’une deuxième installation de distillation et une prochaine livraison.

A une demi-heure de route du village, dans les hautes terres, trois ouvriers agricoles s’affairent à la récolte. Il règne une chaleur étouffante. Le ciel est bleu acier, l’air est pur. Les trois ouvriers progressent rapidement. Une petite scie électrique leur sert à couper les vieilles branches de romarin, qui sont ensuite ramassées à la main. Pour les arbrisseaux plus jeunes, non encore lignifiés, ils utilisent des sécateurs. Blas Aparicio dispose d’un domaine de 9 500 hectares dédié à la cueillette sauvage certifiée du romarin. Un hectare permet d’obtenir environ 50 kg d’huile essentielle. Lorsque l’on achète de l’huile essentielle de romarin dans le commerce, on n’est jamais absolument sûr de sa pureté. Pour avoir la garantie d’une matière première irréprochable, Weleda privilégie les accords contractuels à long terme avec des partenaires fiables, qui assurent à la fois une culture éco-compatible et la distillation de l’huile essentielle. Ce type de partenariat permet à Weleda d’accompagner et de contrôler les efforts des producteurs en matière de développement durable.